Le 28 février 2025, l’usine fermait définitivement ses portes, entraînant le licenciement de 2.199 ouvriers, 556 employés et 44 cadres.
Parmi ces personnes, 1.209 sont concernées par la Cellule de reconversion Audi : 1.138 travailleuses et travailleurs domiciliés en Wallonie et 71 résidant en France. Sur l’ensemble du public, 90 personnes sont concernées par un abaissement à 60 ans de l’âge d’admissibilité au « chômage avec complément d’entreprise » (ex-prépension).
Le siège social d’Audi Brussels SA/NV étant situé à Forest, Actiris se chargera de la gestion de la Cellule pour l’emploi. Lors de la négociation du plan social, un budget de 1,5 million d’euros a été dégagé pour l’ensemble des travailleurs et travailleuses concernés par la fermeture.
Pour les francophones résidant en Région wallonne ainsi que les résidents français, l’accompagnement sera donc réalisé par les Cellules de reconversions, mises en place par le Forem, , et par un opérateur privé pour les travailleurs domiciliés à Bruxelles et en Flandre.
Depuis le 5 mars 2025, les travailleuses et travailleurs sont accompagnés dans les locaux des plateformes des reconversions collectives situés à Tournai, Mons, La Louvière, Châtelineau, Nivelles, Loyers et Liège.
12 anciens délégués de l’entreprise ont été engagés comme accompagnateurs sociaux d'entreprise. Leur rôle est d’accompagner leurs anciens collègues, aussi bien dans leurs démarches administratives et sociales que dans leurs projets de reconversion, de formation, de recherche d’emploi…
Tout ce travail est réalisé sur base d'un partenariat entre les équipes du FOREM et des organisations syndicales. Ce modèle de reconversion, combinant accompagnement, approche collective et individuelle, respect des aspirations et projets des travailleuses et travailleurs, et collaboration avec le FOREM a démontré sa grande efficacité depuis de nombreuses années. Les résultats en termes d’insertion à l’emploi durable et à la formation sont en effet remarquables.
La fermeture du site Audi Bruxelles a malheureusement également eu des conséquences chez les sous-traitants. Deux cellules de reconversion ont débuté pour les travailleurs des sociétés Imperial Logistics (87 résidents wallons) et Rhenus (35 résidents wallons).
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